On essaye de faire en sorte que ce soit le moins fréquent possible, parce que si l'on veut développer le chiffre d'affaires, il faut essayer d'avoir un taux de service qui soit optimal. Cela part effectivement de la production et le fournisseur peut avoir des problèmes de production aussi. Ce n'est pas une activité exacte.
Ensuite, concernant la livraison, il y a des problèmes de transport extrêmement importants en France. Il peut aussi y avoir des problèmes d'automatisation, de répartition sur les entrepôts et puis après, il faut que le point de vente aussi gère bien son réapprovisionnement.
Bien sûr, on estime toujours qu'on a un taux de non-service – comme on l'appelle – et qui n'est pas conforme à nos objectifs.
Nous ne sommes pas sur un objectif 100 % sur les livraisons. On discute les taux avec nos fournisseurs. On ne sait pas si ce sont les taux de la profession mais ce sont ceux sur lesquels on se met d'accord. C'est une longue discussion. Je ne suis pas dans ces discussions-là, parce que ce sont des discussions très techniques. Ce sont des logisticiens qui n'ont pas une approche forcément très aiguë de la négociation chez Intermarché. Ce sont ce que l'on appelle des pilotes de flux, des logisticiens, qui discutent avec les équipes logistiques des fournisseurs sur ces sujets-là.