Il y a beaucoup d'amalgames, si je puis me permettre. On ne facture pas, on ne pénalise pas, on ne contractualise pas. Avant de facturer, il faut contractualiser, se mettre d'accord sur un taux. On ne contractualise rien avec nos fournisseurs concernant les ruptures que l'on a dans les points de vente. Le fournisseur, dans le cadre de ses CGV – même si parfois c'est déjà mis – discute avec d'autres services logistiques sur les livraisons entrepôt. C'est ce dont, Madame Barbara Bessot Ballot, vous parliez.
Et le fournisseur doit s'engager sur une qualité de service, sinon il dérègle complètement le fonctionnement de l'entrepôt. Quand il y a un rendez-vous qui est pris et qui n'est pas tenu, cela désorganise complètement l'entrepôt. C'est sur ce sujet-là que les choses sont contractualisées et certainement pas sur la présence du produit en magasin ou non. Cela, c'est de la responsabilité du distributeur. Ce qu'on demande à nos fournisseurs, c'est un peu comme si votre entrepreneur vous livrait la maison en retard. Il y a alors des pénalités de retard.