Tout à fait, elle propose une déflation. Et quand on goûte le produit ensemble, on ne fait presque pas la différence et on me demande une hausse alors qu'il est déjà deux fois plus cher. Bien sûr, nous n'allons pas dire que nous sommes contents qu'on nous demande une inflation mais c'est du bon sens.
Pour revenir sur les 3,5 %, je ne parlais que des produits laitiers, avec le rapport de M. Amand. Mais par rapport au global sur les négociations qui se sont terminées en février 2019, nous sommes en inflation à +1,5 %. Nous n'avons pas beaucoup de marques nationales mais pour les quelques marques dont nous disposons, c'était important. Par exemple, au niveau des produits laitiers, la négociation était extrêmement simple cette année. Je parle des marques nationales et des MDD. Au 1er décembre, j'ai dit que j'acceptais toutes les hausses de tarifs sans aucune exception et que je ne les discuterai pas, à la seule condition que l'intégralité de ces hausses aillent dans la poche des éleveurs, dans l'esprit de la loi. Pour deux de ces marques nationales, nous nous sommes retrouvés devant le médiateur au mois d'avril. Ce n'est pas grave, c'est moi qui ai demandé la médiation car il fallait avancer.