Un amendement n° 106 déposé a été accepté après de longues négociations lors de la loi EGAlim, qui permettait d'intégrer aux contrats de négociation une sorte d'indexation en fonction des coûts de revient. Ce point a du mal à être mis en place car aujourd'hui dans les produits, on ne connaît pas la matière première. Si demain, dans le cadre de cette commission d'enquête, on indiquait, par exemple pour les crèmes dessert, les pizzas ou un autre produit transformé, les cinq ou dix principaux ingrédients de base qui constituent le produit transformé et que l'on indexait ces coûts en fonction de l'évolution de l'indicateur de coûts de revient, et ce pour l'ensemble des références, seriez-vous prêt à faire évoluer sur vos contrats, tous les mois, deux mois ou trimestres, l'ensemble de vos prix par rapport à l'évolution des coûts de revient de ce qui constitue le produit ou cela vous paraît-il complètement farfelu ? Sans toucher au marketing, on apporterait une certaine transparence sur un produit, sans prix fixe mais avec une évolution des coûts de revient. C'est vrai qu'aujourd'hui, on peut changer en quelques secondes tous les prix du magasin. Mettre les prix à jour devrait être facile à faire.