Je voudrais aborder un dernier point avant de passer au huis clos. Vous avez évoqué la date du 28 février dans le cadre des négociations mais en vous écoutant, on comprend que chez vous, a priori, l'acte d'achat et de négociation s'avère suffisamment simple, sain et serein et ne nécessite pas une période de 4 ou 5 mois de négociations (une période de pré-négociation, des rounds de discussions, une pause pour réfléchir avant de revenir avec la tête plus froide et surtout un tarif plus bas…). Pourrait-on imaginer que Monsieur le rapporteur, avec les membres de la commission, propose un temps de négociation qui s'étirerait par exemple de la Toussaint jusqu'à la fin de l'année civile, soit le 31 décembre, ce qui en outre correspondrait à la fin de la période des récoltes d'été et d'automne où une partie de vos fournisseurs auraient négocié des matières premières agricoles, je pense aux denrées alimentaires. Cette phase aurait eu lieu avec les fournisseurs en amont, et à la Toussaint débuterait la phase de négociation des prix avec l'objectif de terminer le 31 décembre. Une période de deux mois nous paraît raisonnable pour négocier sereinement, à partir du moment où il n'y a qu'un étage de négociation. C'est sûr que s'il faut aller négocier à Paris, à Bruxelles ou à Genève, c'est un peu plus compliqué. Or j'ai compris qu'avec vous, les choses sont un peu plus simples.