Il faut distinguer les trois structures. Il y a d'une part Coopernic et Coopelec. Cela concerne une centaine de fournisseurs et c'est de l'ordre de 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires « achats ». Sur Eurelec, c'est plutôt une quinzaine de fournisseurs. Ce sont des proportions qui sont très différentes.
Par contre, vous évoquez les « Alliances locales ». Pour nous, cela renvoie à des accords que nous avons magasin par magasin, sur des producteurs qui sont aux alentours des magasins. C'est-à-dire que le cahier des charges, ce sont plutôt des producteurs locaux qui sont dans une cinquantaine de kilomètres dans le périmètre de chaque magasin.
Nous devons avoir aujourd'hui – c'est assez variable – environ 10 000 producteurs qui entrent dans le cadre des « Alliances locales », sur des catégories de produits qui sont évidemment plutôt des produits fruits et légumes, produits frais.
Ce sont des accords qui ne sont pas du tout organisés au niveau national. Au niveau national, nous organisons plutôt le marketing de cette proposition commerciale. Ensuite, chaque adhérent sur son territoire, sur son magasin, noue ses contrats. C'est assez variable. Je pense que cela représente sur le chiffre d'affaires d'un magasin, 3 %, quelque chose comme cela.