Je vais commencer par vous donner le chiffre d'affaires de l'enseigne E. Leclerc. Tout confondu, nous parlons de chiffre d'affaires « ventes consommateurs » – hors essence – nous sommes à 37,6 milliards d'euros. Sur ces 37,6 milliards d'euros, nous faisons à peu près 28 milliards d'euros en alimentaire, ce qu'on appelle PGC (produits de grande consommation). Nous prenons également en compte les produits d'hygiène et de beauté, que nous associons à l'alimentaire. Nous faisons environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en non-alimentaire. C'est le chiffre d'affaires « ventes ».
Ensuite, s'agissant de ce que nous négocions en termes d'achat, de référencement, au niveau des structures internationales Coopernic, Coopelec, nous vous avons dit que cela concernait une centaine de fournisseurs. C'est à peu près 6,5 milliards de chiffre d'affaires achats. Cependant, dans ces fournisseurs-là, il y en a un grand nombre qui sont négociés en termes de référencement au niveau du Galec. Ensuite, vous avez Eurelec, cette joint-venture (JV) que nous avons avec l'entreprise Rewe. Notre part d'achat dans cette entreprise est de 2,5 milliards.
Ensuite, pour le reste des achats – pour vous donner un ordre d'idée – les magasins de façon générale s'approvisionnent à 70-80 % auprès de leurs centrales régionales. Pour le reste – notamment les produits frais, les fruits et légumes, les « Alliances locales » – ce sont des accords qui peuvent être régionaux, car nos centrales régionales font aussi du référencement.
Vous avez des tas de PME qui n'ont pas la capacité à approvisionner la totalité de la France, donc ils travaillent sur une, deux ou trois régions. Puis vous avez aussi – comme vous l'évoquiez – ces « Alliances locales » qui sont là pour les référencements magasins.
Voilà les chiffres.