Pour vous expliquer comment l'information circule, ce n'est pas tellement par téléphone, parce qu'il y a un principe – qui n'est pas seulement vrai au niveau Galec, mais vrai aussi dans ces structures européennes – c'est que ce sont les adhérents E. Leclerc qui participent à ces discussions. Par définition, ils sont présents dans ces structures européennes pour représenter E. Leclerc, et ce sont eux qui mènent ces négociations.
Nous n'avons pas de structure, de comptes-clés, etc. Dès lors, ils sont forcément informés qu'il peut y avoir une difficulté avec un fournisseur sur une structure européenne ou avec une marque. Pour autant – j'insiste – cela n'empêche pas que le même fournisseur, dès lors qu'il n'est pas négocié en termes d'achats de marchandises chez Eurelec, inscrit sa négociation CGV, tarif, proposition de service du Galec au niveau national, quand bien même nous sommes informés d'une difficulté au niveau de la négociation Coopernic ou Coopelec.
Cependant, l'information circule au travers des adhérents. C'est vrai aussi au Galec, c'est vrai aussi en région. Un adhérent dans sa région, dans son magasin, qui est par ailleurs négociateur au Galec sur une catégorie de produits, quand il revient dans son magasin, il sait très bien où il en est avec la négociation. Pour reprendre le cas de Ricard, quand il construit son rayon, il sait qu'en ce moment, c'est difficile avec tel ou tel fournisseur, notamment lorsque nous sommes dans cette période de négociation qui est une période de tension, de discussion.