Je vais vous dire, Monsieur le Rapporteur, le système E. Leclerc, c'est le principe de la transparence. Nous sommes transparents entre nous puisque nous sommes coopérateurs, et puisque de toute façon, le seul centre de profit de l'enseigne, c'est le magasin. Tout est fait dans un objectif de magasin. Notre travail, c'est un travail de sélection d'offres. C'est un travail dont l'objectif est de correspondre le mieux possible à la demande des clients.
Je reviens sur le chiffre d'affaires de 97 % en France versus 3 % à l'international. C'est un fait. Nous pouvons aussi le dire autrement, en disant que nous avons une centaine de magasins à l'étranger pour 600 en France. Notre approche, c'est aussi de pouvoir contribuer à aider ces centres E. Leclerc qui ont des adhérents indépendants et qui sont à l'étranger.
Parce que pour un groupe intégré, coté en bourse, c'est assez simple de faire un chèque et d'aller racheter un distributeur dans un pays étranger pour croître. Pour nous, c'est néanmoins éminemment plus compliqué, parce qu'il faut que nous fédérions des chefs d'entreprise qui vont ouvrir leurs magasins, qui vont être le plus près possible du terrain local. Cela complique énormément les choses.
À partir du moment où nous prenons la décision d'accompagner – et nous avons un système de parrainage dont nous pourrons reparler – les adhérents E. Leclerc qui s'installent à l'étranger dans une centaine de magasins, nous ne pouvons pas dire que « Cela représente 3 % du chiffre et débrouillez-vous les gars !». Nous sommes obligés de les accompagner. Cela représente 100 magasins.