Prendre un pourcentage du chiffre d'affaires français pour commercialiser en France dans une agence qui permet de proposer des services à l'international, je ne comprends pas. Que nous prenions l'intégralité du business fait dans les 22 000 points de vente, moins la partie française – puisque sur la partie française il y a déjà une négociation – je le comprendrais. Les distributeurs prennent de l'argent sur ceux qui partent à l'export. Lorsque l'on est en France, c'est son business, la maison mère est en France, donc le business se fait avec les Français.
Le service est d'ailleurs chez certains de vos compétiteurs pris en France pour la France. Quand nous partons dans d'autres pays, le service est pris dans d'autres pays pour l'autre pays. Il n'y a pas une agence qui vient prendre sur le global alors qu'ils sont déjà sur le territoire.
Bref, je pense que nous ne nous entendrons jamais sur cela. Nous aurons l'occasion de réfléchir à nouveau avec les propositions qui seront faites à la fin de cette Commission d'enquête. De toute façon, le sujet d'aujourd'hui, c'est le Galec.
Concernant le Galec justement, pourriez-vous nous parler un peu des plans promo, des plans d'affaires ? Parce qu'on nous remonte des informations sur le fait que les industriels – qu'ils soient petits, moyens ou gros – n'ont pas de vision du plan d'affaires. Ou ils ont un plan d'affaires mais quand il n'est pas respecté, de toute façon, nous ne revenons pas sur la négociation. Si vous promettez 100 et qu'on ne fait que 50, la négociation reste la même. Souvent, il n'y a pas de plan non plus en volume. Que pouvez-vous nous dire sur cela ?