Ce qu'évoque Stéphane de Prunelé, c'est la transparence. Nous sommes bien d'accord sur les « Alliances locales ». Maintenant, vis-à-vis des industriels de l'agroalimentaire, le sujet c'est quand même la transparence.
D'autre part, vous évoquez l'avenir de l'agro-industrie, l'avenir du modèle agricole français. Nous y sommes très attachés, nous n'avons rien contre les industriels.
Nous ne sommes pas des prédateurs qui regardent leurs résultats tous les ans pour savoir combien nous pourrons leur prendre. Ce n'est pas ça, notre démarche. Notre démarche, c'est d'avoir les bons produits dans les rayons pour nos clients.
Il y a aussi un modèle de distribution français qu'il faut défendre. Parce que nous avons des concurrents qui ne se portent pas forcément très bien. Ce matin, nous parlions de Conforama, il n'y a pas que la grande distribution alimentaire. Il y a des gens qui sont dans la difficulté et je pense que vous devez – si je peux me permettre – prendre cela aussi en compte. Parce que des gens comme Amazon… je ne veux pas stigmatiser mais il y a un modèle de distribution français, et ils méritent aussi une attention et méritent aussi d'être défendu.