La situation d'Olivier Huet – à peu de choses près – est celle de la totalité des adhérents E. Leclerc. C'est-à-dire que notre modèle repose sur la possession par le chef d'entreprise de la quasi-totalité de son entreprise, c'est-à-dire du capital de son entreprise.
Dans la majorité des cas, tout est dans la SAS (société par actions simplifiée) d'exploitation. Il y a des cas où il y a effectivement le foncier dans une SCI, et la SCI est une filiale à 100 % de la société d'exploitation. Cela ne change pas grand-chose sur le plan de l'organisation.
Par ailleurs, il n'existe pas de société foncière chez E. Leclerc qui prenne des participations au capital, ni dans l'immobilier ni dans l'exploitation des entreprises. C'est un peu dans les gènes de l'enseigne, la totale maîtrise du chef d'entreprise sous l'enseigne E. Leclerc sur sa capacité de développer son entreprise, sans qu'une structure centrale puisse intervenir d'une façon ou d'une autre. C'est la responsabilité du chef d'entreprise avec ses parrains. Olivier a évoqué ces parrains qui ont en effet un rôle très important dans le système E. Leclerc. C'est la responsabilité du chef d'entreprise.
Il n'y a pas de lien – ni en capital ni autre d'ailleurs – entre son entreprise et une structure centrale quelle qu'elle soit, ni à l'Association ni à la coopérative.