Le Président l'a très bien dit. Je pense que le modèle coopératif était le bon modèle. C'est grâce à ce modèle coopératif, à l'époque, que nous avons pu donner des produits accessibles. Aujourd'hui, nous sommes dans un monde de concurrence qui doit être loyale sur le territoire français. Toute la réflexion de cette commission d'enquête amènera des propositions pour que la concurrence soit loyale et sur un territoire français.
Je pense que le modèle coopératif du groupe E. Leclerc doit peut-être s'adapter à l'époque actuelle pour faire en sorte que – y compris avec vos concurrents – vous puissiez être plus forts pour justement contrer le tout on line qui n'ira pas dans le bon sens du prix du panier bas ou juste.
Comparer l'équivalent d'un chariot que l'on remplit le samedi à nos courses sur internet, c'est impossible. On ne peut comparer les prix que lorsque l'on est devant un rayon.
On se doit de protéger le consommateur. Je pense que le modèle coopératif crée peut-être une concurrence déloyale sur des acteurs locaux avec une fiscalité locale et française, et il est peut-être inadapté.
Il n'y a pas de décision prise. Nous disons juste que nous devons réfléchir pour voir quel est le modèle le plus adapté aujourd'hui en France sur le modèle de la grande distribution.