J'avais bien reposé cette question il n'y a pas très longtemps à votre centrale d'achat. Je ne parlais pas des contrats. Je parlais de la masse échangée du chiffre d'affaires. Parce que sur le nombre de produits, cela ne veut rien dire. Il faut parler du volume, et sur le volume que l'on a eu en échange, on nous expliquait qu'en gros à peu près 60 % du volume échangé avec l'industrie de l'agroalimentaire avaient été signés en déflation. C'est cela que je veux vous dire.
Sur le volume, il y a plus de parts de vos achats signés en déflation qu'en inflation. Et là je vous parle de déflation, je ne vous parle même pas du « flat ». Sur le volume en inflation, le retour que l'on a eu, c'est que oui, vous étiez en inflation. Pour cela, je me félicite de la grande distribution, les circuits courts, quand vous faites vivre l'économie locale, vous êtes en inflation. Mais cela représente entre 1 et 2 % de votre chiffre d'affaires. Sur les PME, vous êtes en « flat » ou en inflation, cela représente en gros 5 à 10 % suivant les magasins, du chiffre d'affaires. C'est-à-dire que sur tout le reste, vous êtes, d'après ce que j'ai eu en audition, en déflation. C'est cela que je veux vous dire, monsieur Bompard. C'est pour cela que je vous dis que vous feriez un bon homme politique. Le message est clair et beau. La réalité caractérisée est tout autre. La réalité est caractérisée : c'est de la déflation à - 1,5, -2 %. Cette addition de déflation, c'est ce que l'on comprend, mais peut-être que vous avez d'autres chiffres à nous fournir.