Bien sûr, vous avez raison, et lui va le vivre comme quelque chose de très tendu, mais pour que cela remonte et que ce soit un vrai sujet qui mette en péril – puisque tout à l'heure vous parliez un peu de « péril » pour l'industriel... En réalité, ils ont le calme des vieilles troupes. Quand je parle au patron de Nestlé, ou de Danone ou de Procter & Gamble, il ne se dit jamais : « Mon Dieu, les négociations en France, quel problème pour l'industriel que je suis, la déflation de 0,5, comment est-ce que je vais faire ? » Pour eux, ce n'est pas un sujet. C'est de la négociation commerciale classique. Mais le rite fait qu'en effet il y a une sensibilité, une crispation, un élément un peu paroxystique. Je le regrette, parce que je crois que c'est très négatif.