Bien sûr que les services se refusent. Il y a un principe au centre de cela. C'est une relation contractuelle entre un distributeur et un industriel. L'industriel peut dire non, Procter & Gamble, quand ils ne veulent pas, ils ne font pas ! Bien sûr que non, ils ne font pas. Ça ne référence pas, C.W.T. Ce n'est pas une centrale d'achat. Vous n'avez pas besoin de passer par C.W.T. pour être dans les étagères Carrefour. Quand vous lancez un produit mondial – cela va vous étonner – avec de l'innovation comme le disait madame la députée, vous êtes extraordinairement intéressés à savoir comment il va être lancé, comment vous l'optimisez, quelle est la personnalisation. Vous parlez de data sharing. Je suis ravi que vous connaissiez bien ce sujet, c'est un sujet tellement compliqué, moi-même je le connais très peu encore. Mais nous sommes au début de cela, la capacité quand vous avez quatre milliards de transactions par an – quatre milliards, c'est le groupe Carrefour – à donner de l'information aux industriels, à leur dire : « Voilà ce que l'on sait précisément pour le lancement d'un produit. Voilà ce que l'on sait de nos clients. Voilà ce que l'on sait des services que nous pouvons vous apporter », cela a une valeur.
Vous la jugez trop importante, moi je la juge équilibrée. C'est une discussion qui est un peu sans fin, si je peux me permettre, mais encore une fois, ce n'est pas une centrale d'achat, ce n'est pas du référencement, ce sont des services additionnels. Depuis de longues années, les grands industriels mondiaux collaborent, coopèrent avec C.W.T. sans difficulté particulière.