Puisque M. Hamrit nous dit : « Nous ne sommes pas concernés. Merci de saluer notre travail ». Sur C.W.T, voici ce que nous disent un certain nombre d'industriels : « Il y a disproportion entre les services, et parfois il y a un service fictif. Nous devrions pouvoir acheter le service ou ne pas l'acheter, ce qui n'est pas le cas ». Un autre industriel nous dit : « On ne peut pas sortir ou refuser de payer ». Un autre, sur la diffusion d'informations confidentielles, nous dit que par exemple, C.W.T. et Système U ont formulé une demande d'alignement des conditions, puisque dans la centrale d'achat C.W.T, il y a Carrefour, il y a Système U, entre autres, « demande d'alignement des conditions ». Un autre : « la dérive additionnelle sur les centrales internationales représente, pour CW.T, un certain nombre de centaines de milliers d'euros ». Je ne veux pas dire le nombre de centaines de façon à ce que vous ne puissiez pas l'identifier. Un autre : « C.W.T. vend par exemple des rendez-vous stratégiques dont le montant est fixé en pourcentage du chiffre d'affaires. » Un autre, qui est un industriel diffuse ses produits dans d'autres pays du monde. Il les diffuse actuellement. « C.W.T. fait état de sa présence dans ce pays et nous facture », et ils nous mettent : « il n'y a pas de service en face ». Enfin, j'en ai un autre qui nous dit : « d'après la facture transmise, le paiement est effectué sous forme de virement sur un compte en Suisse appartenant à C.W.T. Sur la facture, ne figure pas le détail des services facturés ».
C'est ce qui me fait dire aux représentants de C.W.T, il y a quelques jours : « C'est du vent !». C'est-à-dire que l'on est capable de facturer des centaines de milliers d'euros qui sont virés en Suisse, sans avoir le détail des prestations. Je trouve que cela est choquant. Je trouve que c'est grave. Je trouve que c'est notre responsabilité de députés, de président de commission d'enquête et de rapporteur, monsieur le PDG, de porter ces faits qui nous ont été relatés en audition à huis clos devant cette commission. Je pense, en effet, que c'est notre responsabilité, de façon à ce que vous puissiez réaliser un travail approfondi d'examen de ces pratiques que l'on peut qualifier de déloyales, d'abusives, pour le moins.