Je le comprends bien, et, avec le président et les différents commissaires, nous menons une réflexion sur la date. Il faut en effet aussi prendre en compte le cycle des productions du blé, de tout ce que l'on récolte. Cela paraît donc décorrélé de signer à fin février. Quant au fait de mettre une date ou de ne pas en mettre, c'est à double tranchant. Si nous n'en fixons pas une, vous être libres de négocier en permanence. Vu la qualité des personnes qui négocient chez vous, cela va engendrer une tension permanente.
Si nous ne fixons pas de date, il peut être indiqué dans les contrats que les prix pourront évoluer en fonction de l'évolution des indicateurs de coût de revient, pour les produits agroalimentaires, de l'évolution du coût du pétrole pour le DPH, etc. Cela permettra de remettre des innovations en route. Aujourd'hui les industriels nous disent que cela revient à rouvrir la boîte à claques et à renégocier tout ce qui a été négocié le 28 février, et qu'ils vont attendre septembre ou octobre pour commencer à parler du nouveau produit. C'est ce qui se passe. J'entends bien votre demande de ne pas mettre de date, mais, si nous n'en mettons pas, cela signifie que vous pourrez négocier tout le temps.