Nous avons évoqué avec d'autres distributeurs le fait d'avancer la période de négociations, mais aussi de la réduire. Elle va actuellement de la Toussaint au 28 février ; elle pourrait commencer à la Toussaint et se terminer au 31 décembre de l'année civile. Cela expliquerait un lien entre, notamment, tout ce qui concerne les denrées alimentaires et les périodes de récolte, qui ont lieu en ce moment. Pour les denrées alimentaires, cela pourrait être connecté avec la volonté du gouvernement d'avoir des indicateurs de production pour le maillon amont, c'est-à-dire les producteurs, les agriculteurs, les discussions avec les industriels.
Ensuite, les industriels se tournent vers les enseignes de la distribution, négocient le plan stratégique : le plan d'affaires, la stratégie de développement. Ils négocient le prix et donc les achats, en tenant compte d'un indicateur réel, même s'il prend en compte les aléas climatiques, les aléas politiques, l'embargo en Russie, la fièvre porcine africaine… Nous pourrions parler davantage de ces réalités dans les négociations commerciales. Elles seraient intégrées non seulement dans le prix d'achat, mais aussi dans le plan stratégique, dans le plan d'affaires. Cela aurait un peu plus de sens.