Intervention de Christophe Bouillon

Réunion du mardi 3 septembre 2019 à 21h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Je vous remercie, madame la présidente, d'avoir fait ce rappel, tout à l'heure. Je fais cette remarque à l'attention des collègues qui soupirent lorsque nous nous exprimons. Nous avons déposé un certain nombre d'amendements et vous êtes vous-même témoins que, pour plusieurs d'entre eux, nous avons fait le choix de les défendre très rapidement. Il se peut cependant que nous choisissions de passer plus de temps sur des sujets comme celui-ci : vous nous en avez laissé le choix, madame la présidente, et je vous en remercie. Je sais en effet que vous êtes animée par la volonté de permettre à l'ensemble des groupes ainsi qu'à l'ensemble des députés de participer au débat.

J'entends bien l'argument développé par M. le secrétaire d'État. Pour autant, il faut également adresser un signal afin de jouer sur l'acceptabilité. On voit bien, en effet, que nous sommes aujourd'hui tous pénalisés par le fait qu'une partie de la population a rejeté la taxe carbone, à tel point que l'on n'ose plus employer cette expression, alors même que nous savons que l'un des grands acquis de l'accord de Paris a été de donner un prix au carbone.

Par conséquent, notre responsabilité collective est d'essayer de rendre juste, compréhensible et acceptable cette notion pour le plus grand nombre. Or, parmi les éléments qui ont émergé du Grand débat national, on a bien vu que figurait le transport aérien. C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité défendre cet amendement, ce qui n'est pas contradictoire avec les arguments que les uns et les autres ont développés.

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