J'enfile un instant ma blouse blanche de médecin hospitalier pour citer quelques exemples de ce que nous pourrons faire demain. En neurologie, la téléthrombolyse sera possible. Prenons le cas d'un patient qui n'a pas la chance de vivre près d'une unité neuro-vasculaire, mais plutôt à une heure ou une heure et demie de route. Il subit un AVC – accident vasculaire cérébral – , une de ses artères se bouche. La télémédecine et la télé-expertise permettront de guider à distance le geste d'un médecin urgentiste, sur la base de l'imagerie et de l'examen clinique du patient, et de donner le feu vert à la réalisation d'une thrombolyse permettant de déboucher les artères. Cela existe aujourd'hui, mais très peu, faute de financement.