Ma remarque est valable tant pour ces nouveaux engins grisants en mouvement que pour les engins à l'arrêt qui jonchent aujourd'hui par milliers les trottoirs, tels des déchets abandonnés après utilisation. C'est pourquoi nous proposerons de rétablir la possibilité, pour les collectivités, de prononcer des sanctions financières contre les opérateurs qui ne respecteraient pas les règles édictées par les élus locaux.
C'est la première fois, me semble-t-il, qu'un gouvernement insiste autant sur le retour de la pratique du vélo dans les villes et les territoires périurbains. Comme vous l'avez dit, monsieur le secrétaire d'État, c'est un mode de déplacement plein de vertus, économe, propre et excellent pour la santé. Les pays du Nord peuvent d'ailleurs largement nous inspirer. Ce projet de loi s'inscrit parfaitement dans la lignée du plan vélo annoncé à l'automne 2018. Je pense notamment au marquage des vélos et au forfait mobilité durable, lequel doit impérativement être cumulable avec le remboursement des frais de transport en commun par les employeurs, faute de quoi son impact sera à l'évidence très limité. Aussi, je me réjouis du compromis qui a pu être trouvé, grâce notamment à la ténacité de notre présidente de commission, Barbara Pompili.