Face à la fronde des automobilistes et de plusieurs de nos collègues, au premier rang desquels Vincent Descoeur, votre gouvernement a accepté de revenir sur sa position en donnant aux maires le pouvoir de revenir aux 90 kilomètres-heure sur les routes communales quand cela était possible et aux présidents de conseil départemental de prendre la même décision s'agissant des voies départementales. Il sera dorénavant possible de rouler à 90 kilomètres-heure en France sauf sur les routes nationales – et encore ne connaît-on pas toutes les conditions de la réforme : il est à craindre que certains hauts fonctionnaires ne prennent des décisions difficiles à appliquer. Tant d'incohérence suscite une certaine perplexité.