Intervention de Christophe Bouillon

Séance en hémicycle du mardi 10 septembre 2019 à 15h00
Mobilités — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Mes chers collègues, je voudrais vous décrire en quelques mots la démarche constructive, exigeante qui est la nôtre depuis le début du processus, entamé il y a plusieurs mois, qui nous a amenés à discuter des orientations de la mobilité, question essentielle pour l'ensemble des citoyens, cela a été dit par de nombreux collègues.

Tout a commencé il y a deux ans, avec le lancement au Palais Brongniart en septembre 2017 des fameuses Assises nationales de la mobilité, rassemblant élus de tous les territoires et chercheurs, hommes et femmes connus et reconnus pour leur investissement sur la question des transports et plus largement des mobilités. Intervenant à l'ouverture de ces assises, le sociologue Bruno Marzloff indiquait avec raison qu'il ne fallait surtout pas réduire la question des mobilités aux transports et nous appelait à adopter une approche plus globale, intégrant des questions comme l'urbanisme ou l'organisation du travail.

Les groupes de travail, ateliers et contributions ont été nombreux. Lorsque les assises ont pris fin, nous avons unanimement applaudi l'exercice et jugé qu'il en ressortait de multiples propositions à transformer. Pour reprendre l'image du rugby, il y avait de quoi transformer l'essai et, au travers d'une loi, nous doter de dispositions répondant à l'ambition des Assises de la mobilité. Certes, il a fallu attendre quelque peu. Alors que nous aurions pu imaginer commencer par élaborer une vision, celle de la loi d'orientation des mobilités, pour l'accompagner ensuite d'un texte relatif au ferroviaire puis d'une loi de programmation, le calendrier a été inversé, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas. Quoi qu'il en soit, nous avons fini par débattre de ce texte.

Depuis les Assises de la mobilité jusqu'à l'examen du projet, nous avons constamment adopté une attitude constructive. Ainsi avons-nous participé aux assises, voire, pour certains d'entre nous, pris part aux groupes de travail. Nous avons soumis des contributions. Dans des associations d'élus ou de collectivités, nous avons nous-mêmes voulu apporter notre eau au moulin. Autant dire que nous avons cru dur comme fer à la démarche à laquelle vous nous avez conviés. Cet état d'esprit constructif a été pleinement partagé par le Conseil d'orientation des infrastructures, dont vous avez confié la responsabilité à Philippe Duron, qui fut, au cours des législatures précédentes, un pilier du groupe Socialistes et apparentés dans le domaine des transports.

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