Certes, des mesures positives ont été intégrées au texte final ou y ont été maintenues, mais nous manquons de moyens financiers et de mesures coercitives. Certaines dispositions sont incomplètes, comme le relèvement hâtif du plafond de l'ARENH sans actualisation du prix. D'autres ne sont pas acceptables, comme la suppression des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité.
Voilà pourquoi le groupe Socialistes et apparentés s'abstiendra lors du vote, ainsi qu'il l'avait fait en première lecture.
Nous continuerons par ailleurs, dès le prochain projet de loi de finances, à défendre une véritable ambition pour la transition écologique, à la mesure des enjeux, notamment dans le secteur du bâtiment, grâce à un dispositif holistique et financé. En effet, si le présent texte marque une étape supplémentaire vers une transition écologique juste et socialement équilibrée, il ne saurait être un aboutissement.
Nous veillerons également à ce que, dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République quant à la réorganisation du groupe EDF, la filière hydroélectrique soit sanctuarisée au sein d'un service public, pour toutes les raisons que j'évoque depuis plusieurs années, que Mme la ministre connaît très bien et que je ne répéterai pas ici.