Nous proposons de préciser à l'alinéa 12 de l'article 1er ter qu'il importe de favoriser une augmentation significative de la part modale du fret non routier et non aérien entre 2020 et 2025.
Il s'agit d'une référence explicite à des engagements initiaux non respectés, notamment l'objectif de 25 % de fret ferroviaire à l'horizon 2022. Mme Élisabeth Borne avait indiqué y avoir renoncé, et les chiffres connus à ce jour montrent effectivement qu'il est désormais inatteignable en 2022. Il n'en reste pas moins que, sur ces bancs, les engagements en matière de régénération du fret non routier et non aérien – c'est-à-dire du fret ferroviaire et du fret fluvial – sont largement partagés. Nous proposons donc cette adjonction à l'alinéa 12.
C'est aussi la raison de notre attachement – et j'aurai ainsi défendu l'amendement no 380 – à la liaison Perpignan-Rungis. Je ne reviendrai pas sur cette question, un échange ayant déjà eu lieu sur ce sujet ce matin, mais nous nous montrerons particulièrement attentifs à ce dossier qui, selon nous, illustre les enjeux qui sont au coeur de l'amendement généraliste que nous proposons d'apporter à l'alinéa 12.