Cet amendement est inspiré du rapport Spinetta. Ce document, qui devait revisiter l'écosystème du transport ferroviaire, comporte des lignes très intéressantes sur la concurrence entre les lignes ferroviaires et aériennes. Il met ainsi en évidence, sur la base d'éléments comptables incontestables, le caractère déloyal de cette concurrence. Cet amendement a pour objet de corriger le désavantage que supporte le transport ferroviaire alors qu'il est bien plus vertueux sur le plan environnemental.
Cet amendement est inspiré par un rapport dont le sérieux ne fait aucun doute. La taxe supplémentaire sur les vols intérieurs qu'il prévoit s'applique uniquement lorsqu'une alternative ferroviaire existe. Cette taxe, d'après nos simulations, représente un coût de 9 à 15 euros par vol.
Au-delà du symbole, nous devons chaque fois que nous en avons l'occasion favoriser le transport ferroviaire, qu'il s'agisse des passagers ou des marchandises. Si nous agissons au nom de la lutte contre le changement climatique et si nous prenons en considération les émissions de gaz à effet de serre, il faut préférer le train à l'avion lorsque le choix est possible.