Nous soutiendrons ces amendements, parce que l'agrément départemental répond aussi à un besoin de qualité dans le contrôle.
Vous avez évoqué les auto-écoles en ligne. L'actualité nous a donné de nombreux exemples d'escroquerie en la matière. De nombreux jeunes ont été trompés par des publicités mensongères et les médias s'en sont fait l'écho.
Un contrôle doit s'exercer à l'échelle du département pour apporter des garanties supplémentaires. Monsieur le secrétaire d'État, je ne sous-estime pas votre volonté d'effectuer des contrôles mais force est de constater qu'ils ne fonctionnent pas très bien.
La proximité encourage aussi la confiance. Quand on a un rapport de proximité avec les nombreuses auto-écoles qui irriguent nos territoires, les escroqueries et les dysfonctionnements sont très vite connus. Le bouche-à-oreille peut faire ou défaire une réputation. J'insiste donc sur le fait que l'agrément départemental est vraiment une assurance.
Au passage, je reviens, comme l'a fait Jean-Marie Sermier plus tôt, sur le manque criant d'inspecteurs dans certains départements. En Seine-Maritime, ce manque retarde l'examen du permis de conduire et met en difficulté de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, pour lesquelles l'obtention du permis est essentielle afin de trouver un stage, une formation ou un emploi.
Monsieur le secrétaire d'État, j'insiste auprès de vous : usez de vos pouvoirs afin que nous disposions d'un nombre suffisant d'inspecteurs pour que les examens puissent se tenir dans des délais raisonnables. Il y a aujourd'hui plusieurs mois d'attente ! Or le permis de conduire représente une charge importante pour de nombreux jeunes, qui le considèrent comme un investissement d'avenir. Souvent, ils le passent dans la perspective de quitter le territoire pour aller faire leurs études. Ces retards, ces longs délais leur perturbent la vie. Je suppose que vous êtes très sensible à genre d'arguments.