Nous, Français, avons payé cher : quatre-vingt-neuf morts ! Nous avons eu jusqu'à 5 000 soldats sur place, car le Président Nicolas Sarkozy avait tenu à ce que nous figurions de manière très digne dans la bataille – si bien que nous avons eu le coin le plus pourri d'Afghanistan, tout là-bas, au fond, où les Anglais étaient installés dans leur propre guerre, dont ils sont revenus cahin-caha, les deux-tiers de leurs contingents ayant été assassinés en cours de route !
Voilà ce que nous avons fait.
Pour terminer, je redis ma gratitude aux combattants français et je répète que nous sommes en train de ne rien régler. Pour ma part, je ne voterai pas pour quelque chose qui ne correspond à rien de ce à quoi je crois.
Un dernier mot, monsieur le secrétaire d'État : ayez soin des traducteurs de l'armée française.