Il n'est pas normal qu'ils aient été abandonnés de cette façon. Seuls quelques-uns d'entre eux ont obtenu le droit d'asile.
Si des personnes méritent le droit d'asile, ce sont bien les supplétifs qui ont aidé nos forces sur place, qui sont menacés de mort et qui vivent dans l'errance, à la rue, avec des enfants terrorisés et avec des familles qui sont parfois restées en cours de route.
Monsieur le secrétaire d'État, je suis sûr d'avoir l'assentiment de mes collègues pour vous le demander : pitié pour nos traducteurs.