C'est pourtant ainsi que cela s'est passé. Les tarifs d'Ethiopian Airlines étaient moins chers, le hub de ce pays est magnifique. Cet accord avec l'Éthiopie est exceptionnel.
Le cas du Costa Rica est différent – c' est une deuxième nation pour moi. Mes enfants de 20, 25 et 30 ans sont amoureux de ce beau pays, très vert, vertueusement vert. Il ne faut toutefois pas oublier que le hub est au Panama et qu'il est très états-unien.
Mon collègue Jean-Paul Lecoq a parlé du Mozambique ; je n'ai rien à ajouter. Si ce pays rencontre des difficultés, on y constate aussi la volonté d'avancer ; la situation est plus complexe. Mon groupe votera évidemment en faveur de cet accord, qui est merveilleux.
J'apporterai un bémol toutefois : sommes-nous schizophrènes ? Les accords dont nous discutons aujourd'hui garantissent l'exonération de tous impôts. Il n'y aura pas de TVA, aucun impôt sur les billets d'avion. Quid du bilan carbone ? Il y a deux jours, j'écoutais une émission de deux heures et demie sur France info. On y apprenait qu'un billet entre Paris et New York coûte 226 euros, soit quatre centime par kilomètre.
Je suis favorable à la démocratisation du transport aérien. Toutefois, il y a ici une forme de schizophrénie. Qu'on songe au bilan carbone, quand on propose des vols entre Paris et New York à un tel prix… Il faudra à un moment réfléchir à la contradiction entre la préoccupation écologique et la promotion du transport aérien.
Quoi qu'il en soit, nous voterons le projet de loi