Toutes les orientations que vous préconisez vont dans le sens d'une aggravation de la fiscalité. C'est certes indispensable si l'on en croit le dernier rapport du GIEC sur le réchauffement climatique, mais je ne reviendrai pas sur les effets négatifs que cela induit. Vous suggérez ainsi une série de mesures, pénalisant différents acteurs économiques, qui, sans jeu de mots, risquent de se transformer en belle usine à gaz.
Cette politique de durcissement des prélèvements ne peut se concevoir sans engager parallèlement une politique active de développement des énergies renouvelables, car cette trajectoire doit avant tout être une trajectoire d'adaptation aux conditions futures de production d'énergie et de maîtrise du réchauffement climatique.
En d'autres termes, le durcissement de la fiscalité carbone que vous préconisez ne devrait-il pas être structurellement associé à des incitations à l'investissement dans les énergies renouvelables ?