Je profite de ces amendements pour dire à Mme la ministre Agnès Buzyn que son intervention sur la trisomie 21, lundi soir, m'a beaucoup touché et qu'elle fera date. Il est important d'être cohérents, dans une société qui se veut la plus inclusive possible, et de veiller, quand on fait une loi, à être incitatifs, de sorte que notre recherche puisse accompagner, plutôt qu'éviter, les personnes atteintes d'un handicap.
J'ai eu la chance d'être maire d'une commune qui comptait cinq cents personnes handicapées pour trois mille habitants, grâce à l'enracinement d'établissements médico-sociaux depuis plus de huit cent soixante ans. J'ai vu avec quel bonheur elles s'épanouissaient – notamment les personnes atteintes d'une trisomie 21 – et qu'elles apportaient un surplus d'humanité, disaient bonjour dans la rue, ce que nous n'entendons pas beaucoup à Paris. À Rosières-aux-Salines, beaucoup disent bonjour, et cela rend heureux.