Je souhaite que l'on réfléchisse à la cohérence de l'ensemble. Lors des débats précédents, nous avons proposé que le conjoint du donneur soit consentant en cas de don de gamètes. Cela a été refusé car il s'agit du droit de l'individu à disposer de son propre corps. Ce que vous proposez relève d'une logique différente, il faut en avoir conscience. Aucune solution n'est parfaite mais je tiens à vous alerter. Si l'on se replace sur le terrain juridique, vous avez une vision très romaine des choses car cela revient à considérer que le mari doit absolument être informé : c'est très différent de ce que vous avez défendu par ailleurs. Le sujet est délicat et la question de la cohérence est posée.