Merci, madame la ministre, d'avoir exposé les choses avec une très grande sensibilité. En prenant connaissance de cet amendement de notre collègue Philippe Berta, j'ai en effet considéré qu'il s'agissait d'un détournement de procédure car il n'est pas nécessaire d'avoir recours à une expérimentation pour vérifier si l'on maîtrise la technique. La question de fond est bien celle du tri que l'on va opérer dans le cadre du diagnostic, et du choix du moment pour y procéder. Certes, nous sommes dans notre rôle de législateur, mais il n'est pas facile de répondre à cette difficile question au détour d'un simple amendement.
Les conséquences d'une telle proposition seront extrêmement lourdes pour la société, et la mettre en oeuvre sans étude d'impact serait assez dangereux. La sagesse voudrait que l'on ne s'engage pas aujourd'hui dans cette direction qui traduit également une vision de la société. Il faut être sensible à cet aspect. Ce changement de paradigme aura des conséquences. Mais nous n'ignorons pas non plus les problèmes qui peuvent survenir après l'implantation.