Je souhaite apporter une clarification. Il est très important, me semble-t-il, de s'assurer que chaque enfant ne subit aucune perte de chance et peut être traité de la façon la plus appropriée et la plus humaine possible, car les situations sont complexes et parfois difficiles à vivre pour les familles.
Vous souhaitez que l'on recueille le consentement des enfants. Je comprends que certains d'entre eux aient le sentiment, arrivés à l'âge adulte, d'avoir été mutilés. Cependant, chaque cas est différent et certaines situations, sans être des urgences vitales, peuvent présenter un risque, de sorte qu'il est impossible, dans de nombreux cas, d'attendre l'adolescence. Je ne veux donc pas vous laisser croire que l'amendement qui sera déposé en séance publique comportera le mot « consentement » : car, si tel était le cas, nous nous exposerions au risque de compromettre gravement les prises en charge. Veillons à éviter de priver l'enfant d'une chance, dans un sens ou dans l'autre. Je m'efforcerai de trouver l'équilibre qui convient.