Vous avez raison de le rappeler, la sauvegarde des océans fait partie des dix-sept objectifs de développement durable de l'ONU. Puisque la France est la deuxième puissance maritime mondiale, il est évidemment de notre devoir de continuer à travailler sur ces sujets.
On ne peut pas parler de climat sans évoquer les recherches sur les océans. Nous disposons d'excellents chercheurs, qui participent au GIEC et sont signataires du rapport qui sera rendu demain. On peut citer les organismes de recherches, le Centre national de la recherche scientifique, l'Institut de recherche pour le développement ou l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, qui gère maintenant la totalité de la flotte océanographique, mais aussi des universités, comme celles de Bretagne occidentale et de La Rochelle, qui ont décidé de faire de la question des océans leur signature particulière, sans oublier bien sûr les observatoires de Sorbonne Université.
Nous possédons donc une véritable force de frappe en termes de recherche, qui doit s'organiser. C'est pourquoi j'ai demandé à l'alliance AllEnvi – Alliance nationale de recherche pour l'environnement – de faire des propositions en ce sens, afin d' augmenter encore la visibilité de nos travaux.