Nous sommes réunis aujourd'hui pour examiner le projet de loi de révision des lois de bioéthique, exercice particulièrement exigeant et ô combien essentiel pour la représentation nationale. Il marque l'aboutissement de plusieurs années de travaux et de débats, qui furent nombreux, tant dans nos territoires, à la faveur des états généraux de la bioéthique, qu'au sein de nos institutions. Ces travaux furent riches, singuliers et authentiques, tant les sujets abordés relèvent du plus intime de chacun.
Chaque Française, chaque Français sera concerné, dans son quotidien, ses prises de décisions et ses volontés, par les dispositions que nous nous apprêtons à prendre.
Par la voie législative, nous devons définir une limite entre ce qui est scientifiquement possible et éthiquement souhaitable. Avec une très haute exigence intellectuelle, détachée de toute approche partisane, en faisant fi de tout dogmatisme, nous devons humaniser, permettre, contrôler et encadrer. Je crois que résident là les quatre points cardinaux des lois de bioéthique pour dessiner la société dans laquelle chacune et chacun doit pouvoir s'épanouir en tenant compte de la diversité des personnes et des situations.
Je veux saluer la qualité des travaux menés par la commission spéciale chargée d'examiner ce projet de loi et tout particulièrement sa présidente, chère collègue Agnès Firmin Le Bodo, pour la sagacité avec laquelle elle a su organiser les débats.