Nous aurons en effet l'occasion de débattre ultérieurement de l'efficacité des recherches. Je souhaite néanmoins interpeller le rapporteur : il affirme qu'on mène des recherches sur l'embryon comme on en fait sur les foetus ou les nouveau-nés. Seulement, à la fin, l'embryon est supprimé, alors que le foetus et le nouveau-né continuent à vivre.
J'entends bien que cette suppression n'est pas le fruit de la volonté, mais l'effet immédiat de la recherche. Aussi votre argument ne tient-il pas : la recherche sur l'embryon, je le répète, entraîne la destruction de l'embryon. Et si l'assumer ne pose pas de problème, la comparaison avec le foetus et le nouveau-né est malhonnête.