Je joins ma voix à celles qui se sont exprimées sur différents bancs, et j'espère qu'une très large majorité d'entre nous suivra l'avis de la ministre et rejettera les amendements. Le don et l'embryon, sur lesquels nous débattrons à nouveau je l'espère, à l'occasion de l'examen de l'article 2, ne peuvent être laissés au secteur marchand. En effet, les gamètes et les embryons ne sont pas des marchandises, conviction qu'il est essentiel de réaffirmer, afin d'écarter le risque d'un développement de fait de la marchandisation dans les centres privés ; il faudra avancer sur la question fondamentale du maillage territorial, mais il n'est pas nécessaire – et il serait peut-être même dangereux – d'autoriser les centres privés à s'occuper du don, de l'embryon et des gamètes, sur lesquels nous reviendrons lors de l'examen de l'article 2.