Les lois de bioéthique visent précisément à limiter de tels processus.
Madame la ministre – je rejoins ici les propos tenus précédemment par nos collègues – , vous affirmez que les gamètes artificiels relèvent pour l'heure de la science-fiction. Peut-être ; quoi qu'il en soit, nous sommes là pour éviter que la science-fiction d'aujourd'hui ne devienne la réalité de demain.
Si nous n'inscrivons pas dans la loi, noir sur blanc, des dispositions relatives à des phénomènes dont nous savons qu'ils se produiront – tout est possible – , à quoi sert-il de nous réunir pour élaborer des lois de bioéthique ?