Je soutiens pleinement l'amendement no 2508 , qui pourrait ne pas être adopté – auquel cas je me rallierais à l'amendement no 2509 – mais me semble répondre plus précisément à l'objectif recherché.
Lors des auditions, nous avons pu constater à quel point, lorsque nous avons légiféré par le passé sur la PMA avec tiers donneur, nous avons privilégié le choix de coller à la vraisemblance biologique plus que l'intérêt de l'enfant à connaître son parcours.
Comme chaque fois que l'on fait avancer des droits, on réalise à quel point on peut les faire progresser pour toutes et tous – y compris pour celles et ceux à qui les droits étaient déjà ouverts. Comme je l'ai dit lors de la discussion générale, je crois que nous aurons de nouveau à légiférer pour permettre que ce ne soit pas la liberté des parents à dire ou ne pas dire qui soit privilégiée, mais bien l'accompagnement vers la révélation pour toutes et tous. Ce don, si généreux de part et d'autre, ne doit plus être vécu comme une honte ni faire l'objet d'une possible dissimulation.
Je pense que c'est bien à cet endroit, dans l'article 1er, qu'il faut l'inscrire, si nous ne voulons pas être confrontés à un blocage à l'article 4, qui traite de la filiation : ceux qui connaîtraient leur parcours pourraient accéder à leurs origines, alors que ceux à qui le secret n'aurait pas été révélé ne pourraient y avoir accès. Cet amendement est bien placé, et il faut le voter dès maintenant.