Monsieur Hetzel, je n'ai pas refusé de répondre à Mme Brocard : je savais que je pourrais le faire à l'occasion de l'examen de son amendement.
Le rapporteur a très bien expliqué que, dans le contexte dont on parle, la validation des tests, qui seraient nécessaires pour aboutir à l'utilisation de gamètes produits in vitro, supposerait que l'on crée un embryon pour la recherche, ce qui n'est pas possible. Les gamètes ne peuvent pas être validés pour un usage clinique : une possibilité est bloquée en amont, comme vient de l'expliquer très bien le rapporteur.
C'est la raison pour laquelle j'émets un avis défavorable sur cet amendement.
S'agissant de votre second argument, quand bien même une telle manipulation serait réalisée à l'étranger, l'importation de son résultat est prohibée. Tout risque est donc écarté également sur ce point.
Enfin, nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet lors de l'examen du titre IV consacré à la recherche.