Le régime actuel me semble assez équilibré. Vous souhaitez, monsieur Lachaud, que les gamètes puissent faire l'objet d'un don en l'absence de réponse de la personne durant dix années, si elle y avait consenti lors du prélèvement dans le cadre de l'autoconservation. Or, au moment de l'autoconservation, la personne n'a pas nécessairement une vision claire de ce qu'elle souhaitera faire des années plus tard.
Il me semble donc nécessaire de garder l'équilibre du texte, qui prévoit d'interroger la personne chaque année. Une personne qui n'avait pas initialement envisagé un don de ses gamètes pourra avoir changé d'avis dans l'intervalle et, finalement, consentir à un don.
C'est la raison pour laquelle nous sommes plutôt défavorables à votre amendement.