Le dispositif prévu me semble assez équilibré et respectueux de ce qui constitue quand même une ressource précieuse pour les personnes concernées. Il n'est pas souhaitable de réduire cette durée à cinq ans.
Ce délai pourrait être trop court pour une personne qui, pour des raisons personnelles ou matérielles, n'aurait pas pu se manifester et consentir au maintien de la conservation de ses gamètes. Pensez, par exemple, à une jeune personne qui déménage et qui oublie de signaler son changement d'adresse au centre. Ce délai trop court pourrait porter préjudice à la personne qui perdrait alors toute chance de procréer avec ses propres gamètes.
Voilà pourquoi, face à ce risque de perte de possibilité que ces gamètes fassent l'objet d'un don à une période d'insuffisance de dons, nous sommes défavorables à ces amendements.