On peut tout refuser en bloc, mais l'intervention de la sécurité sociale me semble justifiée dès lors qu'il s'agit d'une question de santé. En l'occurrence, l'action des pouvoirs publics consisterait non pas à présenter aux enfants telle ou telle possibilité – il est vrai que, dans ce cas, certains parents pourraient s'y opposer – , mais à inciter les jeunes à accomplir une démarche qui concerne leur propre corps. C'est très différent.
Je pense que vous devriez reconsidérer votre position sur cet amendement, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur. La disposition pourrait ne s'appliquer qu'à partir de 25 ans, ou de l'âge auquel on acquiert un certain sens des responsabilités. Cela contribuerait à réduire les problèmes liés au manque d'ovocytes ou de spermatozoïdes. C'est très important et c'est pourquoi je me permets d'insister.