Nous ne souhaitons pas mettre sur le même plan les enfants nés d'un don, à qui on ouvre un droit nouveau parce que nous considérons qu'ils n'ont rien demandé et parce qu'ils ont affaire à ce récit et ce vécu, à qui nous proposons, pour ceux qui le souhaitent, d'accéder à leurs origines, et un donneur dont la démarche est altruiste et qui aura par avance consenti à ce que l'enfant ou les enfants issus de son don aient accès à ses origines. Ce dernier s'engage à donner sans savoir s'il va donner naissance à un, deux ou dix enfants ou à aucun. Nous ne voulons pas ouvrir de nouveau droit pour le donneur. Il n'y a pas de droit inversé. Le Gouvernement émet donc un avis défavorable.