Mais, nous le savons, certaines données publiques de l'État français sont hébergées sur des serveurs américains.
C'est le cas des données de l'éducation nationale, comme nous l'avons appris il y a deux ans. Cela existe !
D'après l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, l'ANSSI, nous ne sommes pas au niveau des enjeux aujourd'hui en France. Ce n'est faire injure à personne que de le dire !
Dès lors qu'on le sait, il faut agir, et nous avons l'occasion de le faire avec ce projet de loi, pour des données ultra-sensibles, comme Mme la rapporteure l'a elle-même souligné.
Nous avons la possibilité de réaffirmer la volonté du législateur de garantir la souveraineté de ces données. Où est donc le problème ?