J'ai écouté attentivement les arguments que Mme la rapporteure a opposés à M. Lachaud. Comme souvent, il convient de distinguer le fond de l'amendement de sa forme : si je peux admettre que sa forme ne soit pas entièrement satisfaisante, cela ne doit pas servir de prétexte pour en balayer d'un revers de main la grande pertinence quant au fond.
Si nous sous-estimons la vitesse à laquelle, dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, les malfaisants de tous poils sont capables d'oeuvrer pour porter atteinte à des données hypersensibles, alors nous sommes complètement à côté de la plaque !
Imaginons qu'un jour nous soyons victimes, en France, d'une atteinte de ces données, d'une fuite ou que sais-je encore, ce que je ne souhaite évidemment pas : on regarderait assez curieusement ceux qui, en 2019, auraient voté une nouvelle loi de bioéthique sans s'y montrer suffisamment prudents à cet égard.