Je soutiens l'amendement. J'en avais déposé un presque identique, mais qui a été retoqué. Je n'ai pas l'impression ce faisant de casser le contrat moral passé avec les donneurs. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi, n'importe comment. Ils ne seront évidemment pas contactés directement par les enfants, mais par la commission ou d'autres personnes, en tous les cas des professionnels du dialogue ; de plus, ils pourront ne pas donner suite.
Les donneurs que j'ai rencontrés affirment souvent qu'ils sont prêts à dire un peu d'eux à ces enfants devenus adultes.
Si les démarches sont effectuées posément, correctement et professionnellement, on ne casse pas le contrat moral ; au regard de l'intérêt de ces enfants devenus adultes pour qui l'accès aux origines est parfois tellement important, je ne vois pas comment on pourrait le leur refuser.